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Le hasard, c'est chose convenue, pr�side aux ressemblances. Une ressemblance ne prouve rien. Je me disais cela, et mon esprit, n�anmoins, travaillait. Je sentais que j'�tais au seuil de quelque d�couverte dont le contre-coup allait influer assur�ment sur mon repos pr�sent et peut-�tre changer tout mon avenir. Jusqu'alors tout ce que j'avais devin� m'avait nui. Mais ma vocation irr�sistible �tait de savoir. Je m'effor�ais, je travaillais, je fouillais. Cette rencontre se rapportait � deux groupes de souvenirs distincts: le prince Maxime et les aventures de sa jeunesse; la maison du boulevard des Invalides et les t�n�breuses p�rip�ties auxquelles j'avais assist� les yeux band�s. La voix et le visage de la belle jeune fille me parlaient de Maxime. La voix de l'homme au capuchon me reportait � cette nuit �trange o� j'avais fait mes d�buts comme sage-femme. Mais, entre ces deux groupes de faits, il y avait un lien qui ne pouvait longtemps m'�chapper: une femme, une morte, la somnambule Marie-Caroline Renaud. D'un c�t�, c'�tait l'homme qui l'avait aim�e: Maxime. De l'autre, ses trois assassins; Brodard-Peyrusse, Agost et Rondel. L'homme au capuchon ne devait pas �tre Brodard-Peyrusse. Ce n'�tait pas cette voix-l� qui avait parl� quand on avait annonc� l'entr�e de Rodolphe dans la chambre de l'accouch�e. Mais ce devait �tre, j'en avais la conscience certaine, un des trois qui ne voulaient point coucher seuls, la nuit, pour employer la formule du Confidentiel, un des trois qui �taient devenus riches tout � coup en 1828. Lequel ? Rondel ou Agost ? Je ne connaissais ni l'un ni l'autre et peu m'importait.

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9791041977086

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